Le projet de Philippe

Agro-sylvo-pastoralisme en vallée de Quint

Transformer la gestion de son exploitation agricole pour faire face aux réalités climatiques.

La campagne de financement participatif qui a eu lieu cet été  a été réalisée avec succès grâce aux contributeurs et contributrices.

Un grand merci  à toutes celles et ceux qui y ont contribué.

Nous préparons actuellement les contreparties relatives aux contributions apportées lors de cette campagne de financement participatif.

Certaines de ces contreparties seront reliées à des événements à venir. La distribution de ces contreparties sera étalée sur les prochains mois.

Merci pour votre patience !

 

Son histoire

Philippe Crosset, agriculteur depuis 2013 dans un domaine de 230 Ha, en tête de sous bassin versant, dont 40 Ha sont pâturables. Sa ferme se situe à Saint Julien en Quint, il y cultive des noix et élève des brebis de race Romane et Bizet.

Face aux réalités climatiques il cherche à changer ses pratiques culturales et à diversifier ses cultures afin d’être plus résilient. Il souhaite notamment avoir une meilleure infiltration de l’eau dans son sol et le rendre plus vivant.

Il souhaite aussi installer un système de pâturage tournant dynamique permettant d’optimiser la ressource en herbe tout en maximisant l’équilibre fauche/pousse.

Son projet consiste à repenser une partie de ses parcelles afin de répondre aux problématiques climatiques et écologiques actuelles.

L’agro-sylvo-pastoralisme: une démarche d’agriculture régénérative.

L’agro-sylvo-pastoralisme est une activité de production qui associe pastoralisme (élevage extensif pratiqué sur des pâturages) et agriculture à un environnement forestier/arboricole. Cette activité combine donc étroitement ces trois modes d’occupation de sol, voire les articule sur un même espace s’inscrivant dans des pratiques d’agriculture régénérative; Dans ces systèmes, plusieurs strates végétales sont présentes : arborée, arbustive et herbacée. Cette diversité de milieux permet de tamponner les aléas climatiques (vent, précipitations…) en offrant une diversité de ressources fourragères ainsi qu’une protection aux vents, précipitations tout et sur-ensoleillement.

Une démarche permacole

Une démarche sous plusieurs angles

  • Approche agroforestière,

  • Gestion des plantations et des cultures sur courbes de niveau,
  • Amélioration de l’infiltration de l’eau dans les sols et de la vie des sols,
  • Sélection de plantes résilientes à la sécheresse,
  • Augmenter les interactions à impact positifs sur mes parcelles entre culture arboricole et élevage (agro-sylvo-patoralisme),

s'implanter dans un écosystème local

  • Diminuer la consommation énergétique (et son impact),

  • Ancrer l’activité dans un circuit le plus court et le plus participatif possible,
  • Mesurer les impacts et la création de valeur de son activité afin de partager cette expérience.

Comprendre l’approche agroforestière

soutien de codyter

au projet de Philippe

Pourquoi faire une étude ?

Transformer les pratiques sur un territoire donné demande une connaissance approfondie du contexte et des conditions sur ce territoire.
L’étude permettra à Philippe de découvrir et exploiter un ensemble de données physiques et écosystémiques sur mes parcelles afin de concevoir et d’affiner les pressentis de la pré-étude de Codyter.

C’est pour cela que Codyter aide Phillipe dans ses démarches de recherche de financement afin de pouvoir engager un bureau d’étude.

 

Cette étude sera un élément clé qui analysera:

  • Le contexte social, économique et géographique
  • Le climat : étude et anticipation des facteurs climatiques et microclimatiques de la région (ensoleillement, températures, hygrométrie, pluviométrie, etc.)
  • Le sol et les reliefs : pentes, topologie, érosion, (permettent d’identifier les actions à  réaliser)
  • Le contexte écologique ( trames et corridors )
  • L’énergie :  les moyens utilisés actuellement vers une descente énergétique
  • Les ressources et facteurs limitants
  • L’impact du projet