Constat

Le changement climatique, en partie annoncé par le rapport Meadows depuis 1972, prémices du dernier rapport du GIEC est aujourd’hui plus que d’actualité. Nous commençons à en apercevoir les impacts directement dans nos territoires. Les principales causes aujourd’hui de ce dérèglement sont,  de manière avérée,  relatives aux activités humaines. 

Principal gaz à effet de serre, l’eau, sous sa forme gazeuse, contribue en grande partie au réchauffement climatique;
l’artificialisation des sols, les pratiques agricoles dites conventionnelles, la gestion du « tout tuyau » et l’exploitation récente, dans plusieurs pays, de gigantesques nappes phréatiques fossiles, non renouvelables, très profondément enfouies, produisent une accélération et réduction du cycle de l’eau, génératrice entre autres,  d’une augmentation du taux de vapeur dans l’atmosphère créant un cycle non vertueux des cycles de l’eau. 

Les activités humaines, si elles sont, en partie , avec le développement des sociétés industrielles, responsables des perturbations climatiques actuelles peuvent, grâce à une mise en commun de ces constats et une prise de conscience commune des enjeux actuels contribuer petit à petit à la restauration des différents cycles planétaires.

Cette restauration ne peut se faire en un bloc et nécessite une mise en place pas à pas et à échelle territoriale ou tout un chacun peut participer à ce défi.

Elle nécessite d’autant plus une connaissance des mécanismes constituant ces dérèglements afin d’en comprendre le fonctionnement et l’origine et donner les motivations pour reprendre en main notre écosystème terre avec sagesse. 

Pour mieux comprendre ces mécanismes, de plus en plus d’acteurs se penchent sur les effets des cycles de l’eau sur le climat et l’équilibre des écosystèmes. L’eau, vecteur de vie essentiel millénaire et inchangé depuis la nuit des temps veille sur nous et en nous afin de préserver et faire évoluer le vivant. 

 

 

 

 

 

Comprendre les Cycles de l’eau:

IL N’EXISTE PAS UN, MAIS DE MULTIPLES CYCLES DE L’EAU, JUSQUE LÀ TROP PEU ÉTUDIÉS. LES CYCLES DU CARBONE ET DE L’EAU SONT LIÉS, ET  LA CONNAISSANCE DE CES CYCLES PERMETTRAIT DE CULTIVER L’EAU ET PAR EXTENSION TOUT LE VIVANT.

 

 

 

L’eau sur terre:

 

– 97 % sont dans les océans
– 2 % sont dans les
inlandsis de l’Antarctique, du Groenland… (qui fondent actuellement)
-1,1 % est de l’eau souterraine
– l’eau douce issue des précipitations qui est retenue dans la strate superficielle des sols est appelée « eau verte »
– L’eau des sources, et des cours d’eau, des étangs et des lacs et autres retenues, qui est appelée «
eau bleue », ne représente que 0,000 12 % des eaux de la planète !

C’est donc une part infime des eaux de la Terre, et c’est la seule, qui est directement accessible aux humains et à la plupart des animaux.

Cette eau ne peut nous arriver que par la pluie.

Les limites planétaires :

Les limites planétaires sont les seuils que l’humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l’environnement planétaire.

 

Les limites planétaires et leur dépassement en 2022 : `

Le cercle en pointillés représente l’estimation des limites de durabilité et les zones colorées l’estimation de leur état fin 2022, la couleur orange représentant un dépassement. Les neuf limites planétaires sont, dans le sens antihoraire et en partant du haut :

1- Changement climatique.
2- Érosion de la biodiversité.
3- Artificialisation  des sols.  
4- Pollution chimique (nouvelles entités).
5- Perturbation des cycles biochimiques de l’azote et du phosphore.
6- Acidification des océans.
7- Aérosols atmosphériques. 
8- Diminution de la couche d’ozone.
9- Utilisation deau douce.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Limites_plan%C3%A9taires

Le grand cycle de l’eau :

Le grand cycle de l’eau permet à l’eau des océans de migrer vers les terres rendant celles ci vivantes, tempérées et fertiles.
Ce cycle climatise notre habitat terrestre et permet d’alimenter les différents réservoirs ( rivières, fleuves, lacs, glaciers, nappes sous terraines, sols et biomasse végétale et animale).
Ces réservoirs alimentent à leur tour les cycles terrestres de l’eau.
L’eau restée stockée dans des réservoirs naturels est caractérisée par un temps moyen de résidence, de durée variable : il est estimé en moyenne à 9,5 jours dans l’atmosphère, 17 jours dans les rivières et 1,8 an dans les sols, 30 ans dans les lacs d’eau douce, 3000 ans dans l’océan, et de près de 10 000 ans dans certains glaciers. Ce cycles s’inscrit durablement dans le temps et dans l’espace terrestre et est lui même constitué de nombreux autres cycles et micro cycles:

Les cycles terrestres:

  Des océans vers les terres, l’eau a un cycle assez long permettant de remplir les différents réservoirs essentiels à la vie. Cependant, sur terre, il existe plusieurs autres cycles de l’eau dont le soleil est le moteur grâce à l’évaporation de l’eau  des sols et la transpiration des végétaux: L’évapotranspiration.Cette évapotranspiration est essentielle au fonctionnement des cycles et de la vie sur terre.Lorsqu’il pleut, et que les sols sont en bon état,  vivants et perméables, l’eau s’y infiltre créant un stock d’eau important permettant aux végétaux d’y puiser leurs besoins. 

L’évapo-transpiration permet le renouvellement de la pluie sur terre contribuant ainsi à sa climatisation et créant abondance et fertilité.

Ainsi, 70 % de la pluviométrie terrestre est liée au petits cycles et micro cycles terrestres favorisés par la respiration des plantes.Seulement 30% des pluies terrestres proviennent des océans.Environ 35 % du volume d’eau formé sur les continents sont renvoyés dans les océans sous forme de ruissellement des rivières, des eaux souterraines et des glaciers.

, Les volumes et la distribution des nappes d’eau sou- terraines sont mal connus, mais on estime que seules les eaux les plus superficielles (environ 3,6 millions de km3) circulent activement dans le cycle de l’eau ;

Parmi ces eaux souterraines, 10 % rejoindraient les océans sans transiter par les cours d’eau.

Une partie considérable du débit des rivières et de la percolation des eaux souterraines n’atteint donc jamais l’océan, car elle s’est évaporée dans des zones de ruissellement interne ou a rejoint des bassins intérieurs dépourvus de voies d’accès à l’océan ;

Ces bassins sans exutoires qui peuvent avoir des dizaines de milliers, voire des millions d’années sont appelés aquifères ou nappes phréatiques fossiles ; depuis environ un siècle, ces nappes fossiles sont, à l’instar du pétrole, exploitées de plus en plus intensément ; comme le pétrole, il s’agit d’une ressource non renouvelable, sauf à une échelle de temps géologique.

Ce processus s’appelle le cycle complet de l’eau lorsqu’il est stable et équilibré, permettant à l’eau de pluie de s’infiltrer dans les sols et garantir les réserves essentielles au vivant. 

Lorsque ce processus est déséquilibré on parle alors de demi cycle de l’eau.

C’est aujourd’hui ce qui est constaté un peu partout dans le monde avec l’intensification remarquable des épisodes pluvieux et leur répartition de plus en plus inégale dans le temps et l’espace, favorisant les canicules et événements desséchants les sols en contraste avec des inondations générant d’importants dégâts :

On parle alors de rupture des cycles  ou d’accélération des cycles de l’eau.

En résumé , l’accélération des cycles de l’eau c’est:

C’est l’ensemble des phénomènes climatiques conjugués aux pratiques humaines ne permettant pas de faire circuler l’eau correctement à travers les différentes couches du sol, de l’air et des océans. 

L’eau circule, de l’air vers les océans sans être filtrée lentement par les différentes couches du sol.

Les nappes sont vidées plus vite qu’elles ne se remplissent par les besoins humains en nette augmentation. 

Les eaux polluées se jettent majoritairement dans les cours d’eau après un court traitement, parfois non, créant ainsi un cycle court et très rapide impactant tous les écosystèmes naturels. 

Dûs à l’augmentation des températures de la planète, les sols s’asséchent, ne fournissent pas les besoins essentiels aux arbres. L’évaporation des sols et la transpiration des arbres est insuffisante pour favoriser la création de nouveaux nuages pluviaux et alimenter le cycle terrestre.

« les premiers signes de la désertification c’est les innondations » selon Gérard Ducerf, botaniste de renom, créateur du système de diagnostic des sols par les plantes.

 

Comment naissent ces cycles de l’eau et quel rôle joue la végétation dans ces cycles?

Blalalalala

pompe biotique 

 

les autres micro cycles de l’eau 

 

quels sont les autres facteurs humains contribuant à l’accélération des cycles de l’eau: 

le tout tuyau

les consommations d’eau dans le monde. consommation ou économie? interet

 

comment contribuer à la restauration des cycles de l’eau