Le film Leurs champs du coeur nous a émus

De nombreux coeurs remplis de « leurs champs du coeur » !

Le film « Leurs champs du coeur » de Mickaël Denis-Shi a beaucoup plu, ému et amené à échanger. 
Nombreuses ont été les personnes (et surtout les femmes !) qui sont restées après le film et pour une longue discussion… simplement lancée par un tour de parole.
Des habitants de la vallée et de la Drôme, des agriculteurs de la vallée et d’ailleurs avec des activités tellement différentes, des jeunes et des moins jeunes et de nombreuses femmes engagées : quelle richesse !
Les agriculteurs AIMENT leur métier et c’est un bonheur d’avoir donné la parole à ceux qui veulent bien faire dans le film et donc aussi après !
Vous pourrez retrouver le film aux Rencontres de Die le dimanche 1er février à la salle polyvalente de Die.

Quelques points évoqués dans nos discussions par des agriculteurs aux réalités variées

Nombreux témoignages sur l’évolution difficile de l’agriculture biologique. On y est venu parce que la maladie a atteint des viticulteurs par exemple dans la région. L’Etat n’a pas aidé, surtout après le COVID, à sa croissance. Le label HVE a prétendu être aussi bon que le bio en n’exigeant que le respect des doses de pesticides (on résume !) alors que l’agriculture en bio n’utilise aucun pesticide… et c’est bien plus compliqué !
Nous avons eu la chance d’avoir la présence de Maëla Mancip de la ferme de le Bâtie à Montlaur-en-Diois. Cette ferme a été reprises par 3 soeurs (5ème génération !) qui en ont fait avec conjoints et parents tout un écosystème « robuste » et bien vivant. Maëla souligne l’importance de cette main d’oeuvre familiale pour s’en sortir et la nécessité d’être polyvalent, pas seulement dans les cultures et élevage et dans les compétences (finances, marketing, découpe, maçonnerie) pour gérer toutes les activités jusqu’a l’auberge.

La PAC a bien sûr été évoquée avec la volonté exprimée de recevoir des subventions en lien avec les emplois créés et pas uniquement les hectares possédés. Cela a donné l’occasion à 2 générations de femmes du GAEC de Villeneuve à St-Julien de préciser que les subventions de la PAC se font parfois beaucoup attendre et tendent la trésorière. Elles ont pu témoigner de la mise en place d’une encore plus grande diversification de l’exploitation pour entamer la reprise par le petit-fils. Malgré la culture de pois chiche et lentilles qui fonctionne bien ce n’est pas encore possible pour leur petite-fille de s’y installer également.

Une bergère était aussi parmi nous et nous a partagé le bien que ce film lui avait fait, demandeuse de célébrer le beau, le vivant. Elle s’inquiète du développement de nombreux vaccins pour les bêtes (& ARN messager) et cherche à aider les agriculteurs.

Des idées fusent et on aborde le sujet de la sécurité sociale alimentaire qui a été expérimenté notamment à Dieulefit (mais le Département aurait arrêté de financer ce projet). Un autre spectateur nous précise qu’un groupe de travail est en train de définir un modèle à Die avec l’accorderie.

L’occasion aussi de rappeler la chance que nous avons dans le Diois d’avoir des producteurs qui prennent le temps de vendre en direct, dans des magasins de producteurs et au marché de Die 2 fois par semaine !
Des Diois impliqués dans la Carline depuis des années racontent la croissance du concept depuis 30 ans, le développement de la ferme de Chamarges (une terre devenue un commun de la SCIC) avec 2 salariés pour une production très locale. Les distances parcourues par les produits sont d’ailleurs indiquées sur les étiquettes et la livraison des produits qui viennent d’un peu loin est assurée par le système de livraison de commandes groupées Coolivri. Tout est pensé pour une dynamisation du territoire et pour ne pas trop faire peser le transport sur l’empreinte carbone.
La Carline et le SILO affichent les marges.

Un éleveur de la vallée insiste sur le rôle du consommateur qui doit comprendre qu’on ne peut pas faire bon et pas cher. L’accord entre l’Europe et le Mercosur nous fait accepter des viandes étrangères à bas coût pour exporter des voitures et peut-être du vin. Les labels de qualité existent (Label Rouge notamment) mais ça se paye.
Une experte de la gouvernance internationale de l’agriculture précise que dans de nombreux pays c’est au niveau des villes et/ou des communautés de communes que des projets locaux peuvent être organisés et financés. L’enjeu est bien de considérer la production de la nourriture comme un métier de BASE, qui doit sortir de l’économie de marché.

Plusieurs participants partagent que ce n’est pas si évident de faire les bons choix et honorent la quantité de travail des agriculteurs qui « ne comptent pas leurs heures »’ ni ne peuvent parler de salaire « horaire » tant les journées sont longues.

Un autre éleveur, depuis longtemps en bio, raconte qu’une expérimentation a été menée il y a de nombreuses années dans le Département, qui a prouvé que des familles arrivaient à manger bio au même prix. Il avait développé un label bio pour des cantines drômoises mais reconnaît que les cantines n’acceptent plus aujourd’hui de fromage au lait cru par exemple (un risque pour les enfants de moins de 6 ans apparemment !).
Des précisions ont pu être données sur l’aide à l’installation « Dotation Jeunes agriculteurs » (DJA) : définition d’un prévisionnel sur 5 ans, minimum niveau Bac, 80% d’aide sur les premières années et elle est un peu plus généreuse en environnement « montagne »…

D’autres films pour continuer à discuter avec nos agriculteurs et les encourager

Vous pourrez retrouver Eva Drouin, Lena Haun et Jochen Haun pour témoigner sur la transmission du GAEC des Tourettes après la diffusion du film « TRANSMETTRE » le vendredi 31/01/2026 à 14h à la salle communautaire de Die (dans le cadre des Rencontres de Die ; en présence également de Terre de Liens).

Une jeune étudiante du CFPPA de Die venue du Nord de la France pour une formation « bio » exprime son enthousiasme pour le film et nous espérons que ces collègues pourront venir à la prochaine projection dans le Diois de « LEURS CHAMPS DU COEUR » dimanche 01/02 à 14h à la salle communale de Die (dans le cadre des Rencontres de Die) et/ou que le film pourra être diffusé dans son école.

La seconde projection de 20h nous amène juste à ajouter que la MFR de Divajeu (un membre du Conseil d’Administration et une lycéenne présents) organiserait bien la projection de ce film, ainsi que ceux de jeunes femmes que nous avions reçues l’an dernier :
Eléonore Rockenstrocly pour le film « PAC, Entendez-vous nos campagnes ?», Cf. article de notre soirée du 17/07/2024 à St-Julien-en-Quint ICI où vous pourrez visionner le film
Eleonore de Lambertye pour le film « Sols couverts d’espoirs », Cf article de notre soirée du 19/01/2024 à St-Julien ICI.

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